La séance boudoir de Jonathan

Photographe boudoir, portrait intime et lingerie

Le Mans – Sarthe – Chartres – Angers – Nantes – Tours – France

“Je me suis redécouvert, moi, vivant, épanoui et tellement heureux de ce moment, de cette bulle que Claude a su m’offrir.”

C’est sa femme qui a offert cette séance à Jonathan, elle a même réservé la date. C’est rare que j’ai des hommes au studio mais c’est toujours un plaisir. Et cette rencontre est plutôt exceptionnelle. Voici son témoignage après avoir reçu les photos.

On croit parfois à tort que les choses qu’on a mis tant de temps à gagner sont acquises. Il suffit bien souvent d’un grain de sable pour que tout soit remis en cause au risque de nous plonger profondément dans le doute. Le doute de soi, le doute des autres, le doute sur ses propres choix. Dans cet état-là, il est souvent complexe de rebondir, de se retrouver.

 

Voilà presque un an que je réapprends à exister, à respirer pleinement, à vivre … tout simplement. A force de se perdre, de s’oublier, on en finit par ne plus savoir qui on est, qui on a été, mais est-ce vraiment important ?

Ma rencontre avec Claude intervient dans ce contexte où je ne suis pas au mieux, mais je m’accroche. Tout à commencer avec une photo. Un jour, une pulsion, un besoin, je pars en forêt et je sors mon appareil. Je commence à me photographier.

Ce moment suspendu, ce moment défendu, c’est celui que je me suis autorisé. Lorsque j’observe les clichés, ma tête s’est enfin posée. Je cesse de réfléchir, quoi que. J’ai trouvé un instant le moyen de mettre le temps sur pause. Un bref retour, une brève réflexion, voici que mes pensées sont hors d’atteintes. Me voilà enfin, moi, simplement, vulnérable, tel que je suis, en connexion avec le lieu, l’instant… Le moment présent.

La sensation, l’émotion, à cet instant précis, c’est un état de bien-être que je n’avais pas retrouvé depuis des années, je me sens bien, ma bulle est telle, que plus rien n’a d’importance. C’est l’histoire de cette photo, de cet état retrouvé. J’avais besoin de ça, de ce moment à moi, de me recentrer, ce besoin de sentir qu’on plait encore, qu’on a encore l’envie, quand l’orgueil nous pousse, le cœur blessé, besoin de se sentir vivant, tout simplement. Vivant, c’est le mot que ma compagne a prononcé en voyant ce cliché, vivant comme avant, vivant sans peur des lendemains, vivant comme lorsqu’on doute et qu’on lutte. Vivant, pleinement.

En voyant ce cliché, ma compagne me redécouvre et moi aussi, je perçois un mélange d’émotion dans ses yeux. Après cela, elle m’offrira une séance avec Claude et voyant que je suis paralysé par l’enjeu (je vais y venir), elle posera la date pour moi.

La séance arrivant, je décide d’envoyer un mail à Claude. Je lui explique ce contexte, qui je suis, j’essaye d’écrire avec sincérité, de me dévoiler par les mots, c’est encore là que je me sens le plus libre et le plus à l’aise. Mais, la vérité c’est que j’appréhende. Comme chacun, on dispense des conseils aux autres, mais qu’on n’est nullement capable de les appliquer à soi-même, on pense bien faire, aider, mais nous ne sommes pas l’autre. La vérité c’est que j’ai peur de me mettre à nu, j’ai peur non pas de Claude mais finalement de moi-même, de ces facettes de moi que je ne maîtrise pas et qui refont surface.

C’est un peu comme un passé, une épreuve qu’on pensait avoir passé et qui ressurgit lorsque la route s’élève devant nous.

Claude me répondra avec élégance, avec bienveillance, et avec une totale absence de jugement. Je ressens tellement d’empathie à mon égard, de sentiments, d’émotions à ce moment, c’est très fort. Je ne m’attendais tellement pas à ce type de réponse que je suis déstabilisé par sa personne. Je me sens envahi par cette émotion, elle est divine, elle est profonde, elle est sincère, parce que c’est moi, dans ma pleine acceptation, dans mes failles, dans mes faiblesses, dans ce qui fait de moi ce que je suis.

Le jour du shooting, je prépare mille tenues. Ne sachant quoi prendre, je prends ce qui me plait, ce que je trouve élégant, pas forcément les tenues que je mets tous les jours, mais celle dans lesquelles je me trouve beau. Arrivé sur place, je passe la porte et suis accueillis par Claude et là… C’est une révélation.

Il est de ces rencontres qui sonnent comme une évidence. Ma rencontre avec Claude en fait partie. Ces moments ou qu’importe le reste, vous vous sentez dans un état de plénitude que nul ne peut faire vaciller. C’est un peu ce que je ressens.

Un état de bienveillance extrême duquel je ne peux et ne veux me soustraire. Il est là, bien ancré, et c’est un état de bonheur sans nom. Ma rencontre avec Claude, c’est un grand wahoo, je découvre une belle personne, elle rayonne, les échanges sont fluides et agréables, la conversation n’en finit pas et je voudrais qu’elle dure encore.

Je ne m’en suis pas aperçu mais le temps file à vitesse grand V. Je me sens tellement vivant, tellement beau, j’enchaine l’effeuillage sans aucune gêne, je profite de l’instant. Claude me montre quelques clichés, il y a les émotions qui sont miennes, mais aussi de nouvelles que je redécouvre, tout cela est mis en valeur par son travail.

Je suis subjugué, excité, en admiration par autant de finesse, de beauté, je redécouvre mon corps, je réapprends à l’apprécier, à l’aimer, je l’accepte, et comprends que moi aussi je peux être beau, que je peux avoir des muscles saillants, avoir de belles formes, que je n’ai rien à envier aux magasines. J’ai du mal à me reconnaitre, mais les clichés sont là, ils sont beaux et je suis touché par ce trop-plein d’émotion.

 

Parenthèse privée. Ce nom a tellement résonné en moi lorsque je l’ai découvert. Je me suis redécouvert, moi, vivant, épanoui et tellement heureux de ce moment, de cette bulle que Claude a su m’offrir. Tellement de mot, mais finalement un seul à la hauteur : Merci ! Merci mille fois ! “


Et maintenant quelques images de cette séance.

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